BMW M3 3.0 e36

BMW M3 3.0 e36

 

 

 

 

Si vous êtes un visiteur régulier d’NT Cars c’est que, probablement, vous êtes vous aussi atteint de la maladie… La maladie qui vous ferait presque oublier les seins de la fille qui pose sur cette sublime F430 Scuderia, la maladie qui vous offre cette sensation magique lorsque l’aiguille du tachymètre pointe au-delà des 250, la maladie qui, dans sa forme la moins grave, vous pousse tout de même à faire le tour des concessions haut de gamme avec comme seul leitmotiv celui du rêve… Cette maladie s’appelle passion et me ronge petit à petit.

BMW M3 3.0 e36

Accéder à la galerie

 

 

BMW M3 3.0 e36

Accéder à la galerie

Comme je vous l’avais dit dans la présentation de ma BMW 328i Sport, la seule chose qui lui faisait faute était un peu de puissance. Je suis difficile, je sais. Une année est passée et j’ai décidé de la vendre sans raison valable. Je ne savais pas quoi racheter et j’aurais souhaité, là encore sans raison valable, immobiliser moins de capital. Une 206 RC ? L’idée m’a bien traversé la tête avec un poil de persistance mais… J’aimais trop le côté provoc’ de la pseudo M bleu Avus. Voir les gens jubiler dans leurs préjugés de " petit jeune dealer en BM’ " alors que leur belle 308 HDI leur coutera quatre fois plus cher décote comprise, ça n’a pas de prix !

 

 

Une Clio Williams ou une 205 GTI 1.9 ? Oui, bien sur, mais passer d’une 328i quasi toutes options à une 205, ce n’est pas l’évolution normale et le coup aurait été rude malgré l’extraordinaire plaisir que ces autos procurent. Plus cher maintenant : aller chercher une Lotus Elise en Grande-Bretagne ? Pourquoi pas, mais la conduite à droite en France m’effraie tout de même un peu bien que, d’après tous ceux qui en possèdent, j’ai tord. Soyons fou, une M, une vraie cette fois-ci ? Oui, oui et oui. Une 3.0 bien sûr, je ne veux pas faire une deuxième fois l’erreur de commencer trop haut, trop récent, trop équipé… Et comme je veux absolument essayer les deux, autant commencer par la plus ancienne. Des dizaines et des dizaines de contacts, des dizaines et des dizaines de poubelles et puis enfin LA M3 3.0 que je cherchais.

BMW M3 3.0 e36

Accéder à la galerie

 

 

BMW M3 3.0 e36

Accéder à la galerie

1995, une des dernières produites. 113 500 km (comme ma 328 à l’achat) avec un suivi certes pas toujours en concession, mais un suivi… suivi, date et kilométrage de toutes les interventions effectuées, factures correspondantes… Un bon paquet d’options (appuie-têtes arrière, sièges chauffants, ordinateur de bord 18 touches, accoudoir central, système audio Premium, changeur 6 CD…) et surtout une chose introuvable sur une voiture de 14 ans, c’est une deuxième main ! Elle est noire Cosmos et possède quatre belles jantes Hartge en 18 pouces. Mécaniquement parlant, elle est irréprochable. Intérieurement parlant, elle est comme neuve. Extérieurement, deux ou trois petits défauts facilement corrigeable sont présents : baguette de protection arrière légèrement rayée...

Je décide donc d’aller la voir avec mon père et un chèque de banque et de repartir directement avec si elle est bien conforme à la description du vendeur. 500 km plus tard, nous voilà arrivés. Une  inspection de la voiture et un petit tour d’essai plus tard, les papiers sont signés. J’ai ma M3 !

 

 

Le retour se fera sans trop de folies, avec simplement le plaisir de profiter de cet exceptionnel 6 en ligne 3.0. Les 286 chevaux sont haut-perchés à 7000 tr/m, mais c’est toujours un plaisir que d’aller les chercher. Ce qui m’impressionne le plus est cependant la capacité de relance sur les 3 et 4ème rapports, le tout avec une sonorité superbe, moins présente que dans la 328i (silencieux inox Madac), mais également moins fatiguante sur de grands trajets.

BMW M3 3.0 e36

Accéder à la galerie

 

 

BMW M3 3.0 e36


N'oubliez pas de jeter un oeil aux autres reportages

 

 

 

 


Copyright, tous droits de reproduction et de diffusion réservés à NT Cars. Droits d'usage strictement personnels.